La dépression je ne pensais pas que je pourrais en parler dans ce blog qui se veut gaie et positif, mais j'ai rendu visite à une amie dernièrement, qui est tombé dans une grosse dépression.
Je l'ai vu amaigrie, triste, l'ombre de la personne forte et dynamique que j'ai connu il y a 6 ans.
Je l'ai vu amaigrie, triste, l'ombre de la personne forte et dynamique que j'ai connu il y a 6 ans.
Elle remonte tout doucement la pente mais elle sort d'un
trou profond et béant.
Je
suis consciente que l'aide que l'on peut fournir à quelqu'un dans ce cas
est limité, car c'est un combat personnel et privé. Mais on a tous été
victime de cet état à un plus ou moins haut niveau. J'ai connu le
divorce, les déconvenues professionnelles, les déceptions scolaires. On
se retrouve au bord du précipice et il y a un moment où tout peut
basculer.
Tomber ou faire un pas en arrière...Est-ce un choix, un état d'esprit, de la chance? Je reste persuadée que l'on peut être acteur de cette situation et reprendre le contrôle de sa vie.
Tomber ou faire un pas en arrière...Est-ce un choix, un état d'esprit, de la chance? Je reste persuadée que l'on peut être acteur de cette situation et reprendre le contrôle de sa vie.
La dépression c'est quoi ? C'est une maladie qui se caractérise
notamment par une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte
de motivation et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant
qu’individu.
A travers les différentes lectures que j'ai faites (notamment celles qui parlent de développement personnel) voici ce que j'ai compris et que je souhaite partager : il faut savoir mettre de la distance entre soi et les problèmes et les observer de loin. On n'est pas la colère, on n'est pas la nullité, on est pas la souffrance, on est pas la dépression.
Pourquoi on se laisse atteindre par des problèmes extérieurs à nous ? C'est vrai! Un problème d'argent, de travail, sentimental, n'est pas à l'intérieur de nous, or il nous touche comme le pire des cancers.
Tilopa, maître indien de tradition boudhiste dit ceci : "Have a Mind that is Open to Everything and Attached to Nothing", Ayez un esprit ouvert à tout et attaché à rien.
L'attachement, à nos relations sociales, au matériel, à notre situation sociale, est source de tristesse car il nous conditionne. Il nous conditionne car on a des attentes par rapport à cela, et si ces attentes ne se réalisent pas, elles créent une déception qui peut être telle qu'elle provoque une auto-dépréciation de notre personne. En effet, on est pas conforme au moule que la société nous a créé mais on essaie d'y entrer désespérément.
Autre source de désespoir : notre histoire. On pense souvent que c'est notre passé qui doit faire ce que l'on est aujourd'hui. Cela s'entend car il est formé de nos expériences, notre éducation, des évènement heureux et malheureux et qu'il inscrit des marques profondes et parfois douloureuses. Mais il faut prendre conscience du côté irréversible du passé. On ne peut pas retourner en arrière pour rectifier, améliorer, bannir, un évènement.
Par contre, on peut choisir qu'il n'ait plus de conséquence sur notre présent. Le passé est passé et il ne reviendra pas. C'est rassurant en fait, car cela veut dire que tous les jours on a une nouvelle chance. Une nouvelle chance de se renouveler, de s'améliorer, d'apprendre ce que l'on a pas appris, de donner ce que l'on a jamais eu. C'est une chance de créer son présent.
Une autre cause de dépression : les autres. Bien souvent on associe sa dépression au comportement qu'ont les autres envers nous. On se plie à leur jugement, à leur appréciation, à leurs insultes. Or par quel pouvoir magique une personne peut influer sur notre humeur, notre volonté et même, notre santé ? Si on part du principe que je suis maître de ma personne, que je peux à ma guise être de bonne humeur, prendre des initiatives, à qui puis-je permettre de prendre MES commandes?
Toutefois, faire abstraction du formatage du passé demande de pouvoir faire usage de qualités dont on se sert habituellement avec parcimonie : l'introspection et le pardon.
L'introspection c'est regarder à l'intérieur de soi. Elle doit permettre d'analyser et comprendre nos processus psychologiques. Saisir ses processus psychologiques, c'est connaître les clés qui provoquent tel ou tel comportement. C'est aussi pouvoir identifier à quel moment on bascule et ce dire "oh non! je ne vais pas tomber".
Le pardon n'est pas un acte religieux mais il a surement une portée spirituelle. Il peut être donné et reçu et on peut pardonner aux autres et surtout à soi-même. Il est je pense, le plus grand pouvoir dont on puisse faire usage dans notre vie quotidienne. Il est l'acte qui dit : tu ne peux plus me faire de mal puisque je ne t'en veux plus, je ne rumine plus, je suis passée à autre chose ou je repars à zéro.
Lorsque l'on prend conscience de cela, on se rend compte que l'on est libre. La liberté est donc là, à porter de main. C'est une prise de conscience plus ou moins difficile à provoquer, mais si on comprend que l'on est pas obligé de répéter les erreurs du passé et que ce qui crée notre conditionnement est la peur (de ne pas être conforme, de revivre ce qui l'a déjà été...), on prend les rênes de sa vie.
Pourquoi on se laisse atteindre par des problèmes extérieurs à nous ? C'est vrai! Un problème d'argent, de travail, sentimental, n'est pas à l'intérieur de nous, or il nous touche comme le pire des cancers.
Tilopa, maître indien de tradition boudhiste dit ceci : "Have a Mind that is Open to Everything and Attached to Nothing", Ayez un esprit ouvert à tout et attaché à rien.
L'attachement, à nos relations sociales, au matériel, à notre situation sociale, est source de tristesse car il nous conditionne. Il nous conditionne car on a des attentes par rapport à cela, et si ces attentes ne se réalisent pas, elles créent une déception qui peut être telle qu'elle provoque une auto-dépréciation de notre personne. En effet, on est pas conforme au moule que la société nous a créé mais on essaie d'y entrer désespérément.
Autre source de désespoir : notre histoire. On pense souvent que c'est notre passé qui doit faire ce que l'on est aujourd'hui. Cela s'entend car il est formé de nos expériences, notre éducation, des évènement heureux et malheureux et qu'il inscrit des marques profondes et parfois douloureuses. Mais il faut prendre conscience du côté irréversible du passé. On ne peut pas retourner en arrière pour rectifier, améliorer, bannir, un évènement.
Par contre, on peut choisir qu'il n'ait plus de conséquence sur notre présent. Le passé est passé et il ne reviendra pas. C'est rassurant en fait, car cela veut dire que tous les jours on a une nouvelle chance. Une nouvelle chance de se renouveler, de s'améliorer, d'apprendre ce que l'on a pas appris, de donner ce que l'on a jamais eu. C'est une chance de créer son présent.
Une autre cause de dépression : les autres. Bien souvent on associe sa dépression au comportement qu'ont les autres envers nous. On se plie à leur jugement, à leur appréciation, à leurs insultes. Or par quel pouvoir magique une personne peut influer sur notre humeur, notre volonté et même, notre santé ? Si on part du principe que je suis maître de ma personne, que je peux à ma guise être de bonne humeur, prendre des initiatives, à qui puis-je permettre de prendre MES commandes?
Toutefois, faire abstraction du formatage du passé demande de pouvoir faire usage de qualités dont on se sert habituellement avec parcimonie : l'introspection et le pardon.
L'introspection c'est regarder à l'intérieur de soi. Elle doit permettre d'analyser et comprendre nos processus psychologiques. Saisir ses processus psychologiques, c'est connaître les clés qui provoquent tel ou tel comportement. C'est aussi pouvoir identifier à quel moment on bascule et ce dire "oh non! je ne vais pas tomber".
Le pardon n'est pas un acte religieux mais il a surement une portée spirituelle. Il peut être donné et reçu et on peut pardonner aux autres et surtout à soi-même. Il est je pense, le plus grand pouvoir dont on puisse faire usage dans notre vie quotidienne. Il est l'acte qui dit : tu ne peux plus me faire de mal puisque je ne t'en veux plus, je ne rumine plus, je suis passée à autre chose ou je repars à zéro.
Lorsque l'on prend conscience de cela, on se rend compte que l'on est libre. La liberté est donc là, à porter de main. C'est une prise de conscience plus ou moins difficile à provoquer, mais si on comprend que l'on est pas obligé de répéter les erreurs du passé et que ce qui crée notre conditionnement est la peur (de ne pas être conforme, de revivre ce qui l'a déjà été...), on prend les rênes de sa vie.
Je vous offre cette chanson de Nina Simons qui m'inspire de la force pour continuer d'avancer, lutter contre le désespoir et construire ma vie selon mon idéal.
Très bel article. Il me parle beaucoup.
RépondreSupprimerMerci.